Un jour, que je musardais sur mur
en mirant la population
vaquer à leurs occupations,
un lézard s'approcha, me regarda
et me fit signe de l'oeil de le suivre,
m'ébrouant de ma torpeur je suivit.
Courant, trottant, à gauche, à droite,
devant moi pendant un certain temps,
pour arriver prés d'un amas de poils
pris au piège d'un méchant rocher
qui lui retenait sa patte arrière.
Je fit, ce que tout être humain
épris de compassion ferait;
A l'aide d'une puissante branche,
Je fis basculer cette pierre ravisseuse
pour soulager l'horrible douleur
tant physique que morale.
Me faisant un sourire dessiller,
la fourrure s'en retourna
à ces naturelles occupations.
Le lézard n'avait pas attendu
pour retourner sur une pierre
afin de se dorer la pilule,
en dansant d'une patte sur l'autre.
Je lui fis un signe amical
et je partis le nez au vent.
11 août 2000
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