| | chansonnier français
Natif de Lyon, France, le 23 avril 1821,
disparu, à l'âge de 49 ans, le 24 juillet 1870, à Lyon, France,
il aurait aujourd'hui 204 ans
et était né sous le signe zodiacal :
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Fils de forgeron, Pierre Dupont étudie au Petit séminaire de Sainte-Foy-l'Argentière dans le Rhône et travaille d’abord comme ouvrier de filature et comme employé de banque. Puis il « monte » à Paris où, la rencontre d’un académicien lui ouvrant des portes, il peut publier un premier livre et obtient un poste à la rédaction du Dictionnaire de l’Académie française de 1842 à 1847. Il compose les paroles et la musique de chansons de plus en plus populaires où il évoque le monde ouvrier et paysan, en particulier dans Le Chant des ouvriers, hymne de la révolution de 1848, et Les Bœufs (« J’ai deux grands bœufs dans mon étable… »). En 1849, il milite au Comité central de Résistance et le 2 décembre, il participe à la barricade du Faubourg Saint-Antoine, ce qui, avec la parution la même année de son recueil Le Chant des paysans, hostile au futur Napoléon III, lui vaut d’être condamné à 7 ans de déportation. Le rapport de police le concernant note alors: « Chansonnier, 26 Boulevard Beaumarchais. Sans antécédents judiciaires. Démagogue exalté, dangereux, a fait partie de toutes les réunions, de tous les clubs, de tous les comités de propagande. Délégué au conclave rouge. Figurait dans tous les banquets démocrates socialistes. Exerçait une influence fâcheuse sur les ouvriers. En relations suivies avec tous les meneurs, dont il partageait les espérances. » Il s’enfuit et doit faire allégeance au régime pour être gracié, il mourra presque oublié, c'est pourtant la musique de sa chanson Les Carriers qui sera reprise dans La Commune, chanson communarde de 1871 |